FOREST

Exposition d’art contemporain à l’initiative de deux artistes plasticiens, Laure COTTEN et Guillaume LEPOIX. Ils ont invité 3 confrères bretons (Simon AUGADE, Thomas DAVELUY et Claire VERGNOLLE) ainsi que le botaniste haut-marnais Bernard DIDIER, à les rejoindre sur ce projet.

Lieux : Église Saint-Pierre de Sommevoire | Dates : Du 19 au 29 septembre 2018

Faire revenir la forêt dans une église désacralisée

Un défi, s’il en est, que 6 artistes ont accepté de relever. Au travers de six sensibilités différentes, six langages distincts mais complémentaires, FOREsT a vu germer des travaux à la fois poétiques et surprenants. Vidéo, sculpture, photos, dessins, installations, peinture et jeu vidéo, autant de formes et d’expressions pour parler d’un thème qui nous est cher à tous. C’est que la forêt est une source intarissable de rêves, de légendes, mais aussi de matières et d’images toujours nouvelles. À l’heure où celle-ci disparaît à une vitesse effrénée, il est utile d’y retourner et de s’en inspirer, afin de retrouver nos racines. L’église Saint-Pierre de Sommevoire, destituée de sa fonction cultuelle, abrite alors une sorte de serre, où germent les idées et les expérimentations.

L’association Les Compagnons de Saint-Pierre est partenaire de cet événement en invitant les artistes à occuper l’espace de l’église Saint-Pierre de Sommevoire du 19 au 29 septembre 2018

« FOREsT » sonne pour beaucoup d’entre nous comme un écho à la Nature. Alors que l’Homme la supplante, le sauvage y devient de moins en moins présent. La forêt reste pourtant le symbole d’une nature encore non apprivoisée. Par leurs dimensions, leur pérennité, leurs silhouettes, les arbres deviennent les éléments centraux de la morphologie des paysages que les artistes donnent à voir. C’est donc par ce prisme qu’ils ont abordé ce sujet : la forêt contemporaine dans sa dimension naturelle et son exploitation par l’Homme. A travers les différentes techniques et médias, transparaît l’ambiguïté entre forêt naturelle et zone de gestion (forestière). Les matières glissent, s’étirent. Les verts colonisent les espaces, les représentations d’éléments ancestraux et premiers se répètent et se multiplient. Ils se fragmentent ou se détachent des autres par un marquage singulier. Les images que proposent ces 6 artistes ouvrent et agrandissent la fenêtre sur nos territoires : le numérique côtoie des techniques plus anciennes, la frontière entre recherche scientifique et artistique se confond. Les artistes n’ont pas non plus oublié le lieu dans lequel ils inscrivent leurs œuvres : leurs propositions sont en regard de ce lieu singulier. L’église, même désacralisée, offre une certaine proximité à la forêt, que ce soit par son architecture ou son lien au mystique.

 

 


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