Artiste plasticien, diplômé de l’école européenne supérieure d’art de Bretagne, Guillaume Lepoix développe un travail protéiforme qui questionne les rapports entre le monde numérique et le monde naturel. Le titre de l’exposition fait allusion à une maladie de l’œil provoquant un défaut de vision. Car c’est bien un questionnement autour de la véracité de la perception humaine, qui rassemble les œuvres de cette exposition. Cette dichotomie entre le réel et le virtuel, qui est au cœur de travail de Guillaume Lepoix, s’appuie sur la notion de paysage. Étymologiquement, le paysage est « ce que l’on voit du pays ». Le paysage est donc une apparence et une représentation, et il n’est de paysage que perçu. Pourtant dans le sens commun le paysage est la réalité, c’est l’environnement qui sert d’écrin à la vie. Guillaume Lepoix joue avec les différentes formes de la représentation du paysage et les moyens techniques que l’homme a conçus pour arriver à cette figuration. Photographie, impression, vidéo, dessin tous les moyens sont ici déclinés pour évoquer, plutôt qu’une réalité, un paysage sensible. Il n’y a pas de rivalité entre les médiums, car c’est en les associant que la création prend forme.

Guillaume Lepoix confronte ainsi dans ces œuvres l’image de la nature et ses multiples représentations que l’homme a toujours tenté de faire. Posant ainsi la question de la représentation, interrogation d’autant plus présente à l’heure du
numérique, il s’insère dans cet interstice entre monde réel et monde virtuel pour proposer aux spectateurs des balades vers de nouveaux mondes. Via les nouvelles technologies il renverse la traditionnelle opposition entre l’homme et la nature.
Dans cette période, où le numérique tend à être une solution pour compenser notre impossibilité à être présent physiquement, Glaucoma fait découvrir une autre façon d’être au monde abolissant les frontières entre le virtuel et le réel. Si toute œuvre d’art est une représentation, une imitation des apparences, Guillaume Lepoix a décidé d’en jouer pour proposer des visions certes déformées mais surtout oniriques.

FLORENCE GRAUX

Chargée de l’action culturelle du département
Art-plastique du Conservatoire d’Agglomération

Une version virtuelle de l’exposition est disponible en téléchargement pour pouvoir profiter de l’événement malgré la situation sanitaire due à la COVID19.

Une version PC (à décompresser, puis exécutable Windows) est disponible → > ici <
Et une version application Mobile (ANDROID APK, n’oubliez pas d’activer l’installation d’application de source inconnue) est disponible→ > là <

Une vidéo d’explication est disponible ci-dessous pour vous permettre d’installer les différentes versions de l’application sur vos appareils.
Vous trouverez aussi une notice sous format PDF, expliquant ces processus → > ici <

En voici quelques images ci-dessous, bonne visite !